Une floraison d’articles de presse – tant dans la presse quotidienne qu’hebdomadaire – à propos de l’émergence de l’impression 3D, de son succès grandissant, plus seulement auprès d’un public d’initiés mais de plus en plus auprès du grand public, annonce une petite révolution dans les usages au niveau du particulier à court/moyen terme (réparer un objet sans avoir recours à un tiers par exemple) , et au niveau des professionnels à plus long terme (produire des objets en local plutôt que de les acheter en Asie avec son lot de conséquences dans les transports, la distribution…).
Article de Ouest France 07/12/2013 à propos de la révolution en marche dans l’impression
L’impression 3D fait d’ores et déjà partie du quotidien des habitants de New York. Pour Noël 2013 on anticipe une razzia sur les imprimantes 3D auprès du grand public. En effet, des magasins vendant exclusivement ces imprimantes et leurs consommables se montent et rencontrent déjà un franc succès.
Des commerçants indépendants ouvrent des boutiques de vente d’imprimantes 3D à New York
On peut d’ores et déjà imprimer à partie de poudres, de filaments plastiques, céramiques, métaux mais aussi depuis peu en matériaux biodégradables dont certains à base….. d’algue…. :
Article du Point ( Novembre 2013) à propos de nouvelles matières premières pour imprimantes 3D
L’écologie humaine ou comment mettre l’homme au centre de la préoccupation écologique ?
EIV_245_dossier_ecologie-humaine
Le document ci-dessus est un article paru dans « Eglise en Ille et Vilaine » Sept 2013 N°245. Dossier écrit par Jean-Luc Chabot, professeur émérite en science politique, Jean Matos, chargé de mission auprès du diocèse de Rennes sur les questions de bioéthique et quelques extraits d’une interview de Tugdual Derville (initiateur d’un mouvement de réflexion sur l’écologie humaine) pour RCF Alpha.
De plus en plus de personnes sont conscientes de la nécéssité de protéger l’environnement. De nombreuses associations militent en faveur de la protection de la nature. Des mouvements politiques se sont créés et s’arrogent un rôle prépondérant dans sa préservation. C’est même l’occasion de déchirements et de rabibochages qui se concentrent sur le domaine politique alors qu’on les attend sur le terrain des mesures concrètes.
Le thème de l’écologie est souvent associé à une couleur politique alors même que la protection de l’environnement est un thème universel qui intéresse – à priori – tous les hommes sur cette terre.
Les bien-pensants de l’écologie ont toujours considéré que les hommes étaient néfastes à la nature. Ils représenteraient sa principale menace.
On va s’inquiéter de la disparition d’un insecte dans un coin de nature, s’en émouvoir au travers d’un plan média superbement ficelé et lancer des actions disproportionnées de réintroduction à grand frais…. Mais par contre on va laisser des personnes âgées terminer leur vie dans des mouroirs insalubres sous prétexte qu’elles ne sont plus productives ou dignes d’intérêt.
L’exemple est volontairement caricatural mais permet de mettre en évidence une contradiction flagrante.
L’homme est partie intégrante de l’éco-système. Qui respecte l’homme dans tout ces états de vie, respecte la nature. La nature a ses règles : la photosynthèse permet la croissance de la plante, de même l’homme doit respecter sa nature et se respecter lui même pour interagir avec les autres et avec la nature en harmonie.
Telles pourraient être introduites les interventions et interviews dans l’article cité plus haut. Bonne lecture !